Dirigeant responsable : les conseils d’Henri Lachmann
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Pour Henri Lachmann, l'ancien patron de Schneider Electric, la seule mesure financière de la performance des entreprises favorise les comportements "financiers et court-termistes" - DR
Etre un dirigeant responsable, c'est notamment pour l'ancien patron de Schneider Electric, se souvenir qu'il s'agit de créer des richesses tout à la fois pour les actionnaires, mais aussi les clients , les collaborateurs et les territoires.
S’exprimant dans le cadre du réseau ReThink & LEAD _ il en est membre du Comité des sages _, Henri Lachmann a partagé en décembre dernier quelques ingrédients permettant d'être un « leader de changement responsable ». « Lorsque j’étais patron de Schneider Electric, je disais : « je suis DRH » ! et « my business is people », a témoigné l’ancien dirigeant, dont le rôle, assure-t-il, était d’être en mesure d’inspirer « un certain mimétisme ». « On ne gagne jamais seul », a rappelé Henri Lachmann pour qui le cœur de métier de patron demeure le (bon) choix des hommes et des femmes, et la capacité à les entraîner et les motiver.
Au delà de cette préoccupation des personnes, c’est à une mesure non financière des performances qu’invite Henri Lachmann. « A partir du moment où existe seule une mesure financière et court-terme, vous avez, dans l’entreprise, des comportements financiers et court-termistes », a-t-il expliqué, avant de souligner que Schneider Electric avait mis en place il y a une dizaine d’années un baromètre « Planète et Société », dont les indicateurs étaient publiés en même temps que les résultats financiers. "L'entreprise, a-t-il précisé, n'est pas faite pour créer de la valeur pour les actionnaires, mais pour créer des richesses, pour les actionnaires, les clients, les collaborateurs et les territoires."
« Il existe une vraie communauté d’intérêts entre la performance économique et sociale et le bien-être au travail », a souligné l'ancien dirigeant. Le changement dans l’entreprise ? « I l est permanent ! » et, un dirigeant n’a finalement que « le choix entre un changement subi et un changement choisi ».
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